IoT : les clés pour réussir son passage à l'échelle
De nombreuses entreprises considèrent aujourd’hui l’Internet of Things comme un vecteur de transformation, pour créer de nouvelles offres, accroître l’excellence opérationnelle ou encore répondre à de nouvelles réglementations. Mais l’industrialisation et le passage à l’échelle des projets IoT, pouvant aller jusqu’à plusieurs millions d’objets connectés, induisent la nécessité d’anticiper la gestion du cycle de vie de ces objets pour garantir la pérennité des solutions mises en place.
Quelles sont les étapes du cycle de vie des objets connectés ? Quels impacts ont-elles sur l’ensemble d’un projet IoT ? Quelles sont les équipes concernées ? Quel est le niveau d’intégration avec le SI existant et plus largement avec l’écosystème du projet ? Cette publication vise à donner les clés d’un passage à l’échelle réussi.
Les étapes caractéristiques du cycle de vie des objets connectés
L’intégration des écosystèmes : un levier pour une gestion réussie du cycle de vie
En complément de la définition du cycle de vie des objets connectés, il est nécessaire d’identifier les parties prenantes (fabricants de capteurs, équipes logistiques, terrain, en charge de la plateforme IoT…). La gestion d’ensemble du cycle de vie des objets connectés requiert en effet la consolidation des informations détenues par chacune des parties prenantes. Il est essentiel de formaliser les contributions et les interactions attendues de la part de chacun des acteurs sur les étapes physiques ou logiques du cycle de vie.
En parallèle, pour assurer la cohérence des informations, il est recommandé de mettre en place un référentiel unique des objets connectés et de leurs statuts. Ce référentiel doit être alimenté par les référentiels métiers des objets et par les statuts que possède chaque équipe précédemment citée. Il peut se matérialiser par une ou plusieurs bases de données : c’est le portail d’accès aux informations qui se doit d’être unique. La nomination d’un responsable du référentiel des objets connectés est requise pour garantir la cohérence d’ensemble.
En Synthèse
Ainsi, chacune des étapes du cycle de vie des objets connectés conditionne la viabilité des solutions IoT. Il est donc primordial d’anticiper l’intégralité de ce cycle dès la phase de cadrage, jusqu’à collaborer étroitement avec les fabricants de capteurs pour garantir la prise en compte de tous ces enjeux lors de leur conception.
Pour garantir le succès de cette gestion d‘ensemble, l’adoption de référentiels communs, la définition de règles de gouvernance et le choix de méthodes d’intégration des systèmes d’informations ouvertes et évolutives sont à privilégier. La réussite passe également par une collaboration aussi anticipée que possible entre les métiers et les DSI. Elle évite aux projets IoT d’être rattrapés au moment du passage à l’échelle par des sujets qui nécessitent l’expertise de la DSI. Les entreprises se doivent de définir des modèles organisationnels autour de l’IoT adaptés à leurs ambitions.
Le focus OTA est une illustration des solutions technologiques qui peuvent renforcer la gestion du cycle de vie des objets connectés. L’OTA est un gain considérable pour le maintien en conditions opérationnelles et de sécurité, dès lors que les mises à jour peuvent avoir lieu de façon industrielle et planifiée. Ce serait une erreur de ne pas considérer l’OTA comme un prérequis à la validation d’une solution IoT qui ambitionne un passage à l’échelle.
Il existe d’autres solutions technologiques, à l’instar du jumeau numérique, qui promet par exemple de faciliter la gestion à grande échelle des aspects plus complexes du cycle de vie, comme les simulations lors du prototypage des capteurs ou encore la maintenance prédictive. Autant de sujets qui seront au cœur des préoccupations des projets IoT ces cinq prochaines années.